Bibliothèque nationale de France, site de Richelieu, 58, rue de Richelieu Paris 2e.
Archives nationales, Hôtel de Rohan, 87, rue Vieille-du-Temple, Paris 3e.
La centralisation des biens culturels et la confiscation des objets patrimoniaux durant la période du Premier Empire ont fait l’objet depuis une quinzaine d’années de nouvelles études, concentrées notamment sur les oeuvres d’art. À l’occasion de l’exposition « Napoléon et l’Europe », organisée par le musée de l’Armée à l’Hôtel des Invalides, entre avril et juillet 2013, ces deux journées se proposent d’explorer la question de l’annexion de la mémoire et de la centralisation du savoir, à travers la circulation et le transfert des archives et des bibliothèques au cours de la décennie impériale (1805-1815). Il s’agit d’examiner les objectifs et les pratiques de confiscation impériale face au double héritage – diplomatique et administratif – des rapports souverains en Europe et dans le temps plus restreint du projet révolutionnaire de savoir universel.